Le 22 novembre, les ministres de la justice et de la transition écologique et solidaire ont annoncé la création de deux nouveaux délits environnementaux qui s’ajoutent aux délits spécifiques existants : un délit général de pollution et un délit de mise en danger de l’environnement.
La Cour d’Appel de Bordeaux, dans un arrêt du 19 novembre 2020, a condamné deux châteaux viticoles pour avoir épandu des produits phytosanitaires à proximité d’une école.
L’article L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration pose le principe selon lequel les administrations doivent publier en ligne ou communiquer les documents administratifs qu'elles détiennent aux personnes qui en font la demande.
L’ADEME a lancé son onzième appel à projets pour reconvertir d’anciens sites industriels d’Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ou sites miniers. Ce sont ainsi 40 millions d’euros, issus du fonds de recyclage des friches, qui seront alloués sur deux ans. L’appel concerne tous les porteurs de projets qui souhaitent reconvertir une friche pour un nouvel usage.
Un projet d’arrêté ministériel soumis à consultation du public jusqu’au 18 novembre 2020 modifie l’arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performances énergétiques applicables aux bâtiments nouveaux et aux parties nouvelles de bâtiments.
Dans un arrêt du 12 octobre 2020 (n° 429185), le Conseil d’Etat a fait une nouvelle application du principe selon lequel au-delà d’un délai raisonnable d’un an, le destinataire d’un acte administratif ne peut plus exercer de recours juridictionnel (voir une application récente contre une décision non réglementaire qui ne présente pas le caractère de décision individuelle dans un arrêt du 25 septembre 2020 n° 430945).
Dans un arrêt du 16 octobre 2020 (n°429357), le Conseil d’Etat s’est prononcé sur les conséquences de l’omission d’une des mentions devant figurer sur le panneau d’affichage d’un permis de construire.
Dans un arrêt du 17 septembre 2020 (n°19-16.937), la 3ème chambre civile de la Cour de cassation a estimé que la présence d’un parc éolien ne constituait pas un trouble anormal de voisinage pour les riverains.
Un arrêt du Conseil d’Etat du 28 septembre dernier (n°425630), fixe qu’une demande de référé expertise fondée sur l’article R. 532-1 du code de justice administrative n'interrompt pas le délai de recours contentieux des recours tendant à l'annulation pour excès de pouvoir d'une décision administrative.